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Laurent Pernice

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[EN] Since 1987, the year of the release of his first solo album in the blessed era of vinyl, Laurent Pernice has constantly questioned himself. More than a dozen albums later, spread across various labels in France, Germany, Russia, Slovenia, not to mention collaborations (in Brazil and elsewhere) and contributions to compilations (in Japan and Australia, among others), he tirelessly explores new musical paths and approaches. With each new project, he seems to start anew, wiping the slate clean of his past experiences. Despite these constant revolutions between each release, something always emerges—a indefinable style, a unique signature.

His musical territory is vast, ranging from the purest experimental music to quirky electro, through unbridled world, ravaged jazz, and new sounds. At the core of this spectrum, the quest for a kind of astonishment in the listener persists. "I would like it to go 'bing' in the head of whoever is listening at any given moment," he confides to anyone willing to listen. It might be wise to look towards psychedelic music for the common thread (or shared roots) in his albums. Also, towards urban poetry. Whether on "Sortie vers la ville" (1994), where a hallucinated groove collides with music from the former USSR, or on "Infrajazz" (2003), blending jazz and electro, or even on his "Musiques immobiles" (2005), aligned with John Cage's theories, there is always a form of intimate lyricism, an inner storm evoking certain aspects of contemporary poetry.

One should pay attention because, behind its sometimes rough exterior, his music is nothing but intense emotions and pure delight. After one of his rare concerts, a spectator reportedly once said, "Wow, it was like an LSD trip!" And why not? He encourages experiencing this particular "drug," softer than any other, and risking dependence or even addiction to this perpetually endangered and violently beautiful universe.



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[FR] Depuis 1987, année de la sortie de son premier album solo à l'âge béni du vinyle, Laurent Pernice n'a de cesse de se remettre en question. Plus d'une dizaine d'albums plus tard, répartis sur divers labels en France, en Allemagne, en Russie, en Slovénie, sans oublier les collaborations (au Brésil et ailleurs) et les participations à des compilations (au Japon et en Australie, entre autres), il explore inlassablement de nouvelles pistes et approches musicales. À chaque nouveau projet, il semble repartir de zéro, faisant table rase de ses expériences passées. Malgré ces révolutions constantes entre chaque sortie, émerge toujours quelque chose, un style indéfinissable, une signature bien particulière.

Son territoire musical est vaste, oscillant de la musique expérimentale la plus pure à une électro décalée, en passant par une world débridée, un jazz ravagé et des musiques nouvelles. Au cœur de cet éventail, la quête d'une sorte de sidération chez l'auditeur persiste. "Je voudrais qu’à tout instant ça fasse bing dans la tête de celui qui m’écoute...", confie-t-il à qui veut bien l'entendre. Il pourrait être judicieux de rechercher, du côté des musiques psychédéliques, le tronc commun (ou les racines communes) de ses albums. Également, du côté de la poésie urbaine. Que ce soit sur "Sortie vers la ville" (1994), où se télescopent un groove halluciné et les musiques de l'ex-URSS, ou sur "Infrajazz" (2003), fusionnant jazz et électro, ou encore sur ses "Musiques immobiles" (2005), proches des théories de John Cage, il subsiste toujours une forme de lyrisme intime, une tempête intérieure évoquant certains aspects de la poésie contemporaine.

Il faut être attentif, car derrière ses dehors parfois rugueux, sa musique n'est que pure émotion et ravissement. À la sortie de l'un de ses rares concerts, un spectateur aurait un jour déclaré : "Wouaouh, c’était comme un trip au LSD !". Et pourquoi pas ? Il invite à expérimenter cette drogue-là, plus douce que toutes les autres, et à courir le risque de la dépendance, voire de l'accoutumance, à cet univers perpétuellement en danger et d'une beauté violente.

Picture: ©DR

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Enablers - New Moon Knockdown - Single
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